Il était un fou du roi
Qui vivait l'âme sereine
En un château d'autrefois
Pour l'amour d'une reine
Et vivent les bossus ma mère
Et vivent les pendus
Et vivent les bossus ma mère
Et vivent les pendus
Il y eut une grande chasse
Où les nobles deux par deux
Tous les dix mètres s'embrassent
En des chemins qu'on dit creux
Et vivent les bossus ma mère
Et vivent les pendus
Et vivent les bossus ma mère
Et vivent les pendus
Lorsque le fou vit la reine
Courtisée par un beau comte
Il s'enfut le coeur en peine
Dans un bois pleurer de honte
Et vivent les bossus ma mère
Et vivent les pendus
Et vivent les bossus ma mère
Et vivent les pendus
Lorsque trois jours furent passés
Il revint vers le château
Et alla tout raconter
Dans sa tour au roi là-haut
Et vivent les bossus ma mère
Et vivent les pendus
Et vivent les bossus ma mère
Et vivent les pendus
Devant tout ce qu'on lui raconte
Tout un jour le roi a ri
Il fit décorer le comte
Et c'est le fou qu'on pendit
Et vivent les bossus ma mère
Et vivent les pendus
Et vivent les bossus ma mère
Et vivent les pendus
La morale de cette histoire
C'est qu'il n'a pas fallu qu'on poirote
Après Gide ou après Cocteau
Pour avoir des histoires idiotes.