O, Medje', qui d'un sourire
Enchainas ma liberte'
Sois fie're de ton empire
Commande a ma volonte'.
Naguere' encor, sans entraves,
Comme l'oiseau dans les airs,
Ton regard a fait esclave
Le libre enfant des de'serts.
Medje! Medje!
La voix de l'amour me'me.
Davrait te de'sarmer!
He'las!
Tu doutes que je t'aime.
Quand je meurs de t'aimer!
Quand je meurs de t'aimer!
Ces bijoux que l'on t'envie,
J'ai vendu pour les payer,
Ingrate, plus que ma vie
Mes armes et mon coursier!
Et tu demandes quels charmes
Tiennent mon coeur enivre'?
Tu n'as donc pas vu ses larmes?
Toute la nuit j'ai pleure'!
Medje! Medje!
Les pleurs de l'amour me'me.
Devraient te de'sarmer!
He'las!
Tu doutes que je t'aime.
Quand je meurs de t'aimer!
Quand je meurs de t'aimer!
Tu veux lire dans mon a'me
Pour y voir ton nom vainqueur!
Eh bien! prends donc cette lame
Et plonge la dans mon coeur!
Regarde sans e'pouvante
Et sans regrets superflus
Ton image encor vivante
Dans ce coeur qui ne bat plus!
Medje! Medje!
Le sang de l'amour me'me
Devrait te de'sarmer!
He'las!
Tu doutes que je t'aime.
Quand je meurs de t'aimer!
Quand je meurs de t'aimer!