Un peu narcisse, un peu Adonise
Il ne mange pas, il se nourrit
Très séduisant, et très puissant
Son ami le miroir.
Il se lève à l’aube, il court toujours
Au bord de la mer, pendant des heures
Quel que soit le temps, en toute saison
Jusqu’à l’heure du coucher.
Oui toujours, oui toujours, mon géant d’amour,
Puis-je compter sur lui ? Certainement la nuit
Oui toujours, oui toujours, mon beau gars d’amour,
Mais je compte sur lui, mais la nuit
Mais la nuit… il dort
Sous les U.V., bains intégrales
Chemise ouverte relève son hâle
Causer avec lui est un plaisir
De muscles et de douceur
Un vrai spectacle dans ses yeux
Qui cachent mystère, air malicieux
Mais précedence à la balance
Jusqu'à l’heure du coucher